1. |
Cité-Soleil
02:28
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On vit comme ailleurs
A Cité-Soleil
On rit et on pleure
On aime tout pareil
Y a des Roméo
Et y a des Juliette
Noirs ou blancs de peau
L’histoire se répète
Cité-Soleil
Venez tous voir la comédie
Qui réunit
Des gens de tous pays
Welcome to Sun City
Y a pas de rupins
Aux chiens bien dressés
Gardant des jardins
Tout engrillagés
Mais chez les voisins
De la porte à côté
Tu peux dans le besoin
T’en aller frapper
Cité-Soleil
Venez même si le ciel est gris
Car le soleil luit
Dans le cœur des gens d’ici
Welcome to Sun City
Y a peu de gazon
Dans les cours pavées
Les tours de béton
Ont les murs taggés
Mais ça va ça vient
Ca chante et ça crie
Et on s’y sent bien
C’est comme une patrie
Cité-Soleil
C’est pas vraiment un paradis
Mais y a de la vie
Et pour nous ça suffit
Welcome to Sun City
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2. |
Assez!
01:53
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Assez de vos chants fossiles
Nous les jeunes de l’an deux mille
C’est d’autres chants qu’il nous faut
N’avez-vous rien de nouveau ?
Assez de vos ritournelles
On veut des chansons nouvelles
Qui nous parlent de notre temps
Et du monde qui nous attend
Assez des chansons d’amour
Des « je t’aime » pour toujours
Notre siècle est en danger
Si l’on ne veut rien changer
Il y a tant et tant à dire
Quand va couler le navire
C’est à nous de le sauver
A nous qui savons rêver
Rêver d’un vol de colombes
Se posant sur le vieux monde
Rêver de tours de magie
Qui transformeront la vie
Et dire avec les poètes
Tout ce qu’on a dans la tête
Nos craintes et nos chagrins
Et nos rêves pour demain
Assez de vos chants fossiles
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3. |
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A ta console
Tu es super cool, mon frère
Tu oublies ton rôle
Et tes galères
Tu te fais la belle
Tu te barres dans le virtuel
La courte échelle
Pour le septième ciel
Pif ! Paf ! Smash !
Je suis toujours le plus fort
Dans ces corps à corps
Pif ! Paf ! Smash !
Moi je crains pas la mort
J’ai encore trois vies
Je cabriole
De planète en planète
Et je m’envole
Sur une comète
Le robot m’arrose
Fusées, rayons, rockets
Mais je l’explose
Rien qui m’arrête
Pif ! Paf ! Smash !
Je suis toujours le plus fort
Dans ces corps à corps
Pif ! Paf ! Smash !
Moi je crains pas la mort
J’ai encore trois vies
Le monstre attaque
Sors ton laser puissant
Crève-lui la rate
A bout portant
Gaffe à la brute
Casse-lui le nez, les dents
Et dans la lutte
Gicle son sang
Pif ! Paf ! Smash !
Je suis toujours le plus fort
Dans ces corps à corps
Pif ! Paf ! Smash !
Moi je crains pas la mort
J’ai encore trois vies
A ta commande
Tu es un héros, mon grand
Mais dans la bande
C’est différent
C’est plus du rêve
Les couteaux sont d’acier
Et si tu crèves
Tu disparais
C’est plus la peine
D’enrichir les marchands
Marchands de haine
Marchands de sang
Faut que tu apprennes
A vibrer autrement
Qu’avec la haine
Qu’avec le sang
Beng ! Deng ! Splash !
C’est pas toi le plus fort
Dans ce corps-à-corps
Waow ! Daow ! Crash !
Fais gaffe à la mort
T’as jamais qu’une vie
Beng ! Deng ! Clash !
Tu n’auras pas tort
De quitter la partie
Wiou ! Daow ! Wash !
Tu seras le plus fort
De choisir
Choisir la vie
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4. |
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(Christelle)
Tant de romans, tant de poèmes
Ont répété les mots « je t'aime »
Tant de chansons ont conjugué
A tous les temps le verbe aimer
Qu'on ne sait plus comment le dire
Ni trouver les mots pour l'écrire
Mais on peut toujours colorier des images pour en rêver
(Raven)
Tant de mirages, tant de pièges
Quand on est pris au sortilège
Mais tant de bonheur partagé
Quand on a la force d'aimer
(Christelle et Raven)
Que nos nuits sont peuplées de rêves
D'espoirs que le soleil se lève
Sur l'éblouissante clarté
De l'amour enfin rencontré
(Choeur)
A vingt ans
Rien ne peut nous ôter notre envie de rêver
Car la plus grande affaire de la vie
C'est aimer
Aimer vraiment aimer longtemps
(Christelle et Raven)
Tant de malheurs, tant d’injustices
Qui poussent à entrer en lice
Mais tant de force conjuguée
Quand on est deux dans la mêlée
Qu’on cherche un compagnon de route
Pour partager l’espoir, les doutes
Et une épaule où s’appuyer
Quand le soir commence à tomber
(Choeur)
A vingt ans
Rien ne peut nous ôter notre envie de rêver
Car la plus grande affaire de la vie
C'est aimer
Aimer vraiment aimer longtemps
Longtemps
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5. |
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Fou d’amour et fou de rage
Mon fils tu es fou
On dirait un ours en cage
On dirait un loup
Pourquoi cette rage au ventre
Cet amour au cœur
Pour qui ces mots que tu chantes
Avec tant d’ardeur ?
Où est-il le garçon sage
Si tendre et si gai
Qui ne prenait pas ombrage
Quand je lui parlais ?
Maintenant il s’exaspère
Pour un rien se met à crier
Le voici devant sa mère
Comme un étranger
Je ne sais plus quel langage
Il faut lui parler
Je ne sais plus quel visage
Il faut lui montrer
Fou d’amour et fou de rage
Mon fils tu es fou
Pareil au cheval sauvage
Une corde au cou
Ô mon fils, vers quels mirages,
Rêves insensés,
Fou d’amour et fou de rage,
Veux-tu t’échapper ?
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6. |
Chanson de Raven (Raven)
03:07
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Quand je vois à la télé
Ou dans les journaux branchés
Ces jeunes si beaux si aimables
Comme je me sens misérable
J’ai les cheveux tout frisés
Et le teint trop basané
Avec ma gueule de métis
Je ne suis pas assez lisse
Avec ce corps mal bâti
Dans la vie je suis mal parti
Oh! dites-moi comment faire
Pour être assuré de plaire
Car de Paris à Tokyo
Oui c’est le même credo
Si t’es pas jeune, mince et beau
Tu n’es qu’un zéro
Suffit pas d’être jeune et beau
Pour se sentir bien dans sa peau
Faut obéir à la mode
Croyez que c’est pas commode
Pantalons ou pantacourts
En coton cuir ou velours
Je cours après les tendances
Toujours en retard d’une danse
J’ai dû me faire tatouer
Et me faire piercer le nez
Oh! comment donner l’image
L’image d’un jeune à la page
Car de Paris à Tokyo
Oui c’est le même credo
Si t’es pas jeune, mince et beau
Tu n’es qu’un zéro
Ne prête plus ton attention
A ces marchands d’illusion
Et n’accorde plus d’importance
A ces marchands d’apparence
Ce qui compte en vérité
Et qui fait ce que tu es
Ce n’est pas ta silhouette
C’est ce qu’il y a dans ta tête
Et ce qui fait ta valeur
C’est ce que tu as dans le coeur
C’est ta main tendue aux autres
Et la joie que tu apportes
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7. |
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Ô filles du soleil
Laissez vos longs cheveux
Danser dans la lumière
Ô filles du soleil
Sur l’éclat de vos yeux
Ne baissez vos paupières
Ô filles du soleil
Libérez de ses noeuds
Votre corps de gazelle
Ô filles du soleil
Pour nos regards heureux
Dieu vous a faite belles
Ainsi la fleur qui vient d’éclore
Ne cherche pas à se cacher
Mais, généreuse, elle nous donne
La perfection de sa beauté
Ô filles du soleil
Déposez-là ce poids
Qui courbe vos épaules
Ô filles du soleil
Ne laissez pas la loi
Vous dicter votre rôle
Ô filles du soleil
En vous ayez la foi
Vous saurez être fortes
Ô filles du soleil
Choisissez votre voie
Cette vie est la vôtre
Ainsi devient la chrysalide
Un papillon couleur d’été
Qui sur les fleurs, heureux, voltige
Puis choisit celle où se poser
Ô filles du soleil
De vos pesants atours
Tentez de vous déprendre
Ô filles du soleil
Au marché de l’amour
Vous n’êtes pas à vendre
Ô filles du soleil
Maintenant au grand jour
Il faut vous faire entendre
Ô filles du soleil
Osez à votre tour
Aimer qui bon vous semble
Ainsi l’oiseau enfin s’envole
En s’appuyant sur l’air léger
Et courageux, seul, il explore
Les chemins de la liberté
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8. |
Les copains
01:57
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Les copains de la cité
N’ont pas tous un teint de lait
Certains ont la peau bronzée
D’autres jaune safrané
Mais où est la différence
Quand finit l’adolescence ?
Qu’on soit Anne ou Malika
Frédéric ou Mustapha
On est pareil à vingt ans
On se sent devenus grands
Et on rêve mêmes amours
Qui riment avec toujours
Les copains de la cité
Ne sont pas tous baptisés
Certains adorent Allah
D’autres fêtent le Sabbat
Mais où est la différence
Quand finit l’adolescence ?
Qu’on soit Marie ou Sarah
Mohamed ou Nicolas
On est pareil à vingt ans
On a les mêmes sentiments
Et seule compte l’amitié
On n’aime pas à moitié
Les copains de la cité
Sont souvent fils d’exilés
Certains sont nés sur la mer
D’autres viennent du désert
Mais où est la différence
Quand finit l’adolescence ?
Qu’on soit Pablo ou François
Nathalie ou Salima
On est pareil à vingt ans
On récuse les parents
Et on rêve de liberté
D’avenir à créer
On est pareil à vingt ans
On a les mêmes sentiments
Et seule compte l’amitié
On n’aime pas à moitié
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9. |
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Bien sûr on a changé d’image
Nos cheveux sont devenus blancs
Les rides creusent nos visages
Et notre pas se fait plus lent
Mais comme le soleil couchant
Rougit la mer de sa lumière
Notre coeur aussi fort qu’avant
Peut s’embraser de même fièvre
Et vieux bateau rouillé
Par l’océan de l’âge
Au premier alizé
Il peut prendre le large
Bien sûr on est devenu sage
La vie nous a fait la leçon
Et plus lourd pèsent nos bagages
De chagrins et de déceptions
Mais il suffit d’une chanson
Pour qu’à nouveau le coeur palpite
Pour qu’il renonce à la raison
Et batte de plus en plus vite
Et jusqu’au dernier jour
Pour la dernière danse
A l’appel de l’amour
Il peut être en partance
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10. |
Trouver ta place
02:57
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Tu voudrais trouver ta place
Dans ce monde qui est le tien
Mais tu as perdu la trace
Qui te montrait le chemin
Et tu préfères t’envoler
Dans un nuage de fumée
Et planer comme un oiseau
Toujours plus haut
Ah! laisse ta potion magique
Viens retrouver tes copains
Ils connaissent la musique
Pour t’aider à te prendre en main
Tu voudrais prêter main forte
Aux éclopés du destin
Mais tellement frappent à ta porte
Qui n’auront jamais de pain
Que tu préfères t’évader
Vers des mondes inventés
Où tous les hommes sont beaux
Super héros
Ah! laisse tes écrans magiques
Tes lointaines galaxies
Tes copains te feront vite
Donner du sens à ta vie
Tu voudrais donner ton âme
Aimer quelqu’un pour la vie
Mais tu as vu tant de drames
Tant et tant de coeurs meurtris
Que tu préfères t’étourdir
Dans la quête du plaisir
Don Juan au petit pied
De la cité
Ah! cesse de croire à l’ivresse
Des conquêtes à bas prix
Tu trouveras la vraie tendresse
Dans le coeur de ton amie
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11. |
Prise de son (Samira)
03:59
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Au parc ou sur la place
On ne voit plus Julia
On a perdu sa trace
On n’entend plus sa voix
Le lac est si profond
Elle est si tête folle
Qu’elle a pu, du ponton,
Croire à l’eau qui console
Mais on lui aurait fait
Une prise de son
Peut-être on aurait vu
Que ça ne tournait pas rond
Que dans sa jolie tête
C’était pas toujours fête
Dans les rues de la ville
Chacun va son chemin
A quoi peut être utile
D’écouter son voisin
Seul avec sa télé
Chacun vit dans sa cage
Mais parfois sur le pavé
Tout droit ça déménage
Mais si on leur faisait
Une prise de son
Peut-être l’on verrait
Que ça tourne pas rond
Que dans beaucoup de têtes
C’est pas toujours la fête
Mettons l’écran en veille
Sortons de nos abris
Ouvrons grand nos oreilles
Au silence des cris
Si l’angoisse tapie
Au plus profond de l’âme
Parfois de notre vie
Fait vaciller la flamme
Alors on se fera
Une prise de son
Alors on se branchera
Pour que ça tourne rond
Pour que dans toutes les têtes
Ce soit toujours la fête
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12. |
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Je suis jolie et j’ai vingt ans
J’attire à moi bien des amants
Comme une star de magazine
Ou une fille dans la vitrine
Ils sont amoureux de mon corps
De l’éclat de mes cheveux d’or
Mais prisonnier de cette image
Mon coeur se sent oiseau en cage
Comme la Belle au Bois Dormant
J’ai rêvé d’un Prince Charmant
Qui serait même un peu poète
Et pourrait partager mes fêtes :
Se promener au fil de l’eau
En lisant Verlaine et Rimbaud
Et sur la blancheur d’une page
Comme eux s’en aller en voyage
J’ai rêvé d’un prince charmant
D’un garçon tendre et caressant
Qui bien au-delà de mes charmes
S’intéresserait à mon âme
Il voudrait tout savoir de moi
De mes chagrins et de mes joies
Et sans me bercer de mensonges
Chercherait la clef de mes songes
Combien d’amours, combien de temps
Dois-je rêver de cet amant
Pour qui le plus beau de mes charmes
Serait le secret de mon âme ?
Comme une belle au cœur dormant
Je l’attends, ce prince charmant
A qui en ouvrant les paupières
Je me donnerais tout entière…
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13. |
Grâce à la musique
03:23
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Aujourd'hui comme autrefois
Grâce à la musique
On peut dire tout à la fois
L'amour et la politique
Il suffit de quelques mots
Mis sur quelques notes
Rock, disco, rap ou techno
Les rythmes de notre époque
Ensemble alors nous pouvons
Dire nos joies, nos peines
Et toutes les générations
Enfin nous comprennent
Aujourd’hui comme autrefois
C’est bien la musique
Qui produit encore une fois
Sur nous son effet magique
Il suffit de quelques mots
Mis sur quelques notes
Opéra, oratorio
Ou rythmes de notre époque
Chacun dit à sa façon
Ses joies et ses peines
Et toutes les générations
Alors se comprennent
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14. |
Belle Christelle (Raven)
03:44
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Ô ma belle Christelle
Au seul bruit de ton nom
Mon coeur devient gazelle
Oh, mon coeur devient violon
Ton nom, je voudrais l’écrire
Sur les murs, sur les bancs
Ton nom, je veux le dire
Sans cesse aux quatre vents
Christelle, ma toute belle
Ô ma Christelle, ô ma perle, ô ma toute belle…
Le dire en poésie
Quand tout le monde dort
Quand, lueur dans la nuit,
Brillent tes cheveux d’or
Au moment du sommeil
L’emporter dans mes rêves
Afin qu’à mon réveil
Il soit encore sur mes lèvres
Je souffre le martyre
Quand tu es loin de moi
Oui mais c’est encore bien pire
Si je suis près de toi
Car je te vois sourire
A tous ceux qui sont là
Et qui ne cherchent qu’à te séduire
Mais qui ne t’aiment pas
Christelle, ma toute belle
Ô ma Christelle, ô ma perle, ô ma toute belle…
Moi, Christelle, je t’aime et ton charme
Me fait devenir fou :
Je veux être la larme
Qui caresse ta joue,
Je voudrais être l’image
Qui passe dans tes yeux,
Je veux être la cage
Où bat ton coeur heureux
Christelle, ma toute belle
Ô ma Christelle, ô ma perle, ô ma toute belle…
C’est vrai que je ne suis pas riche
Je n’ai rien d’un mannequin
Je ne me crois pas fortiche
Je ne fais pas le malin
Oh mais je t’en prie, Christelle,
Jette un regard sur moi
Et tu verras, ma belle,
Que je vaux mieux que ça
Christelle, ma toute belle
Ô ma Christelle, ô ma perle, ô ma toute belle…
Car j’ai pour toi que j’aime
Des trésors dans le coeur,
Des perles et des gemmes
Qui feront ton bonheur
Aussi donne-moi ma chance,
Christelle, écoute-moi,
Ecoute mon coeur qui danse
Au rythme de tes pas…
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||||
15. |
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(Julia)
Donne-moi la main Julien
Donne-moi la main
Toi tu as peur de demain
Tu n’espères rien
Moi je t’aime bien Julien
Oui moi je t’aime bien
Serre-moi dans tes bras Julien
Serre-moi dans tes bras
Oublie enfin ton couteau
Tes jeux vidéo
Je suis près de toi Julien
Oui je suis près de toi
Les yeux dans les yeux
Nous deux
Les yeux dans les yeux
Les voisins épient
Et les parents crient
On s’aime encore mieux
Nous deux
On s’aime encore mieux
(Choeur)
Dites-vous : « je t’aime »
Vous deux
Dites-vous : « je t’aime »
Et si parfois le grand amour
Ne dure pas toujours
Croyez-y quand même
Vous deux
Croyez-y quand même
Car c’est le destin
Enfin
Car c’est le destin
Qui a pour de bon
Uni vos prénoms
Julien et Julia
Ou bien Julia et Julien
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16. |
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Nous sommes des cent et des mille
Dans la force de nos vingt ans
Qui ne pouvons vivre tranquilles
A voir ce siècle commençant
Ce siècle qui sera le nôtre
Et qui est né dans la douleur
Ne sera plus comme les autres
Tissé d’échecs et de malheurs
Ensemble nous avons le pouvoir
De faire éclore les graines de l’espoir
Car il viendra le jour des lilas et des roses
Le jour de pluie menue sur la terre assoiffée
Le jour de mains tendues, de regards échangés
Où chacun pourra croire à la beauté des choses
Disons à ceux qui nous écoutent
Par la grâce de nos chansons
Que les obstacles sur la route
Sont défis que nous relevons
Allons, que tous ces mots s’envolent
Que le vent les emporte au loin
Pour qu’ils sourient et qu’ils consolent
Ceux qui ne croient plus en demain
Ensemble nous avons le pouvoir
De faire éclore les graines de l’espoir
Car il viendra le jour des lilas et des roses
Le jour de pluie menue sur la terre assoiffée
Le jour de mains tendues, de regards échangés
Où chacun pourra croire à la beauté des choses
Oui, nous rêvons de le refaire
Ce monde où les loups font la loi
Ce monde hérité de nos pères
A vingt ans c’est bien notre droit
Que la force de la jeunesse
Que ses idées, que ses travaux
Fassent moisson de nos promesses
Et notre monde sera beau
Ensemble nous avons le pouvoir
De faire éclore les graines de l’espoir
Car il viendra le jour des lilas et des roses
Le jour de pluie menue sur la terre assoiffée
Le jour de mains tendues, de regards échangés
Où chacun pourra croire à la beauté des choses
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Irène Hausammann Lausanne, Switzerland
Irène Hausammann est toute musique, danse et rythme à la fois. Au piano, au chant, à la scène, au pupitre, c'est un feu follet, tendre et rieur qui enchante partout où elle passe. Sous son geste, les mélodies naissent comme des ailes de papillons, les mises en scène s'organisent à la manière de "crop circles". Un univers de voix chatoyantes, chuchotantes, triomphantes... toujours vibrantes. ... more
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